Le dessin, les Arts Plastiques se pratiquent beaucoup en école maternelle. L’enfant prend plaisir à gribouiller, avant même de savoir écrire… Il aime aussi barbouiller avec de la gouache, ou utiliser à sa façon, les feutres, les craies grasses, ou les crayons de couleur.
L’enfant n’a aucun complexe. Pourquoi en aurait-il ? A cause du regard des adultes qu’il côtoie ?
Il se sert allègrement de son cerveau droit, pour s’exprimer de façon désintéressée, sur la feuille à sa disposition, sur le support à sa portée, quel qu’il soit…
Aujourd’hui, il est bien dommage de faire cesser rapidement ce mode d’expression, sitôt que l’enfant arrive en école primaire, puis au collège.
La discipline nécessaire de l’enseignant face à un public d’enfants pré-ados dissipés, fait malheureusement souvent partie du cours d’Arts Plastiques, et cette matière est plutôt répertoriée comme « secondaire » par rapport aux autres…
C’est une erreur, à mon sens, de réduire l’apprentissage de cette aptitude naturelle créative, au strict minimum dans les écoles et collèges, et de la faire quasiment disparaitre en lycée… C’est même dommageable pour le bien social en général.
En effet, et pour conclure ce petit billet d’humeur, le fait d’apprendre tôt à utiliser sa force créatrice à l’aide de son cerveau, notamment dans les matières artistiques, va pouvoir servir dans les autres cours, que ce soit en mathématiques, ou en français par exemple. Car le cerveau droit fonctionne sans frontières, il est inventif. Ceci va faciliter le bien être de l’individu, et au delà, profiter à toute une société.
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